DUFOUR Henri : NT canonnier au RAC

Publié le 9 juillet 2010 par BENOIT-Perissat

Cousin :

Cousin : DUFOUR Henri, fils de Louis et de Marie Michaud

né le 12 mars 1888 à Pressac (86) - + Saint Germain des Fossés (03) le 20/11/1964

Frère de Antoine + prisonnier de guerre en nov. 1914 à Berlin.

Classe 1908 , matricule de recrutement 688 – Poitiers.

Ruban de la Croix de guerre 1914-1918

Signalement :

Cheveux et sourcils : châtain

yeux : gris– front couvert

nez et bouche : moyen

menton : rond, visage : ovale

Taille : 1,63, degré d'instruction générale : 3

marque particulière : verrues nuque et bras droit, pieds plats

Profession : domestique

Guerre 1914-1918

Rappelé à l'activité ( décret du 1 aout 1914) au 49e régiment d'Artillerie. Arrivée au corps le 3 aout 1914 (1). Passé au 58e régiment d'Artillerie le 29 mai 1915. Réaffecté au 49e Régiment d'Artillerie le 29 mai 1915 ayant été affecté par erreur au 58e Artillerie. Envoyé en congé illimité de démobilisation à Availles-Limousine le 3 avril 1919 par le 20e Régiment d'Artillerie, 6 échelon n° 1767.

Maintenue service armée. Invalidité inférieur à 10 %. Décision de la commission de réforme de Poitiers du 15 juin 1920 (1). Aux armées le 8 aout 1914. Ambulance 11/9 le 23-11-1916 «intoxication par gaz». Hôpital temporaire 78 d'Amiens du 1 décembre 1916 au 6 décembre 1916. convalescence d'un mois aux armées le 8 janvier 1917. Passé au 249e Régiment d'Artillerie le 1 avril 1917. Évacué blessée le 22 aout 1918 ( plaie bras droit par éclats d'obus), hôpital auxiliaire n°201 à Tulle le 1 septembre 1918. Rentré au dépôt le 27 janvier 1919.

Placé dans la position dite « sans affectation « le 5 aout 1927.

Maintenu service armé. Proposé pour pension temporaire avec invalidité de 10% par la commission des réforme de Clermont-Ferrand du 16 octobre 1928, pour : 1° sclérose pulmonaire sommet gauche. 2° Trouble gastro-intestinaux; 3° Algies du membre supérieur droit.

Maintenu service armé, 10% « tempr» par la commission de réforme de Clermont-Ferrand du 16 juillet 1930 pour séquelle d'intoxication au gaz, algies d'un membre supérieur droit. Maintenu service armée par la commission spécial de réforme de Clermont-Ferrand du 18 aout 1932 pour 10%, 1°pour sclérose pulmonaire P.M; 2° Trouble gastro-intestinaux P.M; 3° algies du membre supérieur droit.

Affecté à la poudrerie du Ripault, le 20 décembre 1933;

Classé dans la dernière classe de la 2e réserve , le 5 octobre 1935, étant père de 3 enfants vivants (art 58 loi du 31 mars 1928).

« passé» en domicile subd de Moulin le 6 février 1936.

Campagne :

Contre l'Allemagne du 3 aout 1914 au 2 avril 1919.

intérieur du 03/08/1914 au 07/08/1914

aux armées du 08/08/1914 au 21/08/1918

intérieur ( double) du 22/08/1918 au 22/08/1919

intérieur du 22/08/1919 au 02/04/1919.

Blessures, actions d'éclat, décorations, etc.

Blessé le 23 novembre 1916 « fortement incommodé par gaz très toxiques provenant d'obus asphyxiants allemands. Blessé le 22 aout 1918 par éclats d'obus au bras droit.

Citation à l'ordre du régiment du 9 aout 1917 « très bon maitre pointeur a toujours fait courageusement son devoir». Blessé une première fois le 14 octobre 1916 par éclat d'obus, une deuxième fois le 23 novembre 1916 par intoxication par obus à gaz.

Citation à l'ordre de l'artillerie de la Division du 22 mai 1918 « Très bon maitre pointeur, dévoué, courageux et ayant beaucoup de sang froid. N'a pas cessé un seul instant d'assurer son service malgré les violents bombardement de la batterie, notamment les 20 avril et 29 mai 1918.

Croix de Guerre avec 2 étoiles en bronze.

Médaille militaire par décret des 27 et 29 décembre 1923. 13 ans de service S camp.M a été blessé et cité JO du 1/1/1914.

Historique du 249e RAC

En batterie dans le secteur de Grivesnes du 15 Avril au 3 Juin, le régiment appuie la brillante attaque exécutée par le 125e régiment d'infanterie pour la prise du Parc de Grivesnes (9 Mai 1918) et coopère à la préparation de l'attaque de Cantigny par la 1re Division américaine (28 Mai 1918).

PRISE DU PARC DE GRIVESNES (9 Mai 1918)

Au moment où la 152e Division avait été appelée dans le secteur de Grivesnes. Les Allemands étaient restés maîtres de la partie est du Parc de Grivesnes pendant que nos occupions la partie ouest du Parc et la totalité du village. La position ennemie dans le Parc constituait un fort point d'appui, l'opération du 9 Mai avait pour but d'enlever ce réduit. La préparation d'artillerie dura une demi-heure, c'est une violente concentration d'artillerie de tout calibre et d'engins de tranchées ; l'infanterie allemande surprise, coupée de toute liaison avec l'arrière, ne peut prévenir son artillerie et n'arrive pas à obtenir de tirs de contre-préparation ou de barrage. Notre attaque débouche soudainement à 17 heures. Les Allemands sont surpris par l'irruption des fantassins français qui, collés au barrage roulant exécuté par nos batteries, entrent dans les positions ennemies avec le dernier obus. Aucune résistance n'est possible : tout ce qui n'est pas tué est pris ; les cinq compagnies qui tiennent le Parc et ses abords sont complètement nettoyées ; l'ennemi laisse entre nos mains 262 prisonniers valides dont 4 officiers. Ce résultat est atteint en 20 minutes.